Caractère × Homme de peu de mots, Evander n’est pas à s’épancher dans des monologues construits et bien parlés. A ses yeux, ce n’est que du vent et seuls les actes comptent. Observateur et discret, il recherche volontiers les recoins sombres et les espaces en hauteur pour en apprendre davantage sur les individus qui l’entourent. Que ce soient des camarades voleurs, des clients ou même la serveuse de l’auberge, il détaille et analyse au mieux l’attitude et les expressions de chacun pour en étudier l’hostilité, la dangerosité. Bien qu’attentif à son environnement et à ceux qui l’habitent, il n’en demeure pas moins incapable de comprendre les relations humaines nécessitant un degré élevé d’émotion. Incapable, vraiment ? Non, ça ne l’intéresse pas, car à ses yeux, ce n’est pas utile. Un individu est compétent, droit dans ses bottes, ou non. Point. S’il n’est pas compétent ou congruent, Evander sera au mieux, indifférent, au pire, ne ressentira que du mépris. A contrario, notre loup solitaire aura un certain respect pour cet individu. Peut-être pourra-t-il ressentir une forme de loyauté. Par ailleurs, malgré son attitude nonchalante, il accepte difficilement d’obéir à certaines directives et le fait souvent avec réticence, histoire de ne pas être emmerdé par la suite.
Souvent inexpressif, c’est uniquement à travers ses yeux qu’il est possible d’entrevoir ses émotions réelles, qu’elles soient passionnelles ou brutales.
Si les relations humaines ne sont en général pas sont fort, étant pour la plupart du temps sauvage, il est perdu lorsqu’il s’agit de relations amoureuses. Trop habitué à être seul, la notion du couple exclusif n’est pas son fort. Il préfère de loin papillonner dans les couches de demoiselles aux mœurs légères ou d’hommes en quête de lâcher prise. Sa nuit la plus récente ? Un des gardes de Drakays dont il a « emprunté » le poignard poinçonné de l’emblème de son régiment. Quoi ? Il est magnifique !
Il prendra un certain plaisir à donner et recevoir des coups lors de combats ou lorsqu’il partage une couche. Ses préférés ? Ceux octroyés à mains nues, même si parfois, il n’est pas contre sentir la froideur d’une lame courir et entrer dans sa chair. L'adrénaline d'un combat ou d'un coup, le goût métallique du sang sur sa langue, lui procure un certain plaisir. Son péché mignon ? Apposer la marque de ses dents dans la chair de son partenaire ou son ennemi.