Dernière née d'une famille, Naffari a une grande sœur et un petit frère tout juste né. Elle a toujours été très droite, une enfant exemplaire, digne de son rang, de son nom. Son père, encore un peu déçu de n'avoir pas eu d'héritier mâle, lui apprit le maniement des armes. La féline finit par s'engager dans l'armée pour un temps.

En revenant, elle s'était bâtie une sacrée réputation. Quelques années plus tard, en échange d'un meurtre on lui offrait de grandes promesses. C'est ainsi qu'elle commença à tuer.
Manquait-elle de quoique ce soit ? Non. Ni d'argent, ni d'amour. Tuer lui plaît-il ? Sans aucun doute. Elle n'a que peu de remords, et sans doute cette activité lui permet de ressentir quelque chose de puissant.

Reste de l'histoire/enfance libre.

Lorsque Solen apprit à lire, son existence changea. De l’enfant enjoué et sociable, elle passa une ombre solitaire. Cachée et enfermée dans la bibliothèque, elle dévorait livres après livres. Histoires chevaleresques, amour courtois. Les romances prirent le pas, dans ses intérêts.
Du merveilleux guerrier qui venait délivrer la princesse, au voleur aux grands cœurs, son âme enfantine fondait devant ses récits à l’eau de rose, la portant dans des rêves idylliques.

Avec les années, ses rêveries ne cessèrent. Jusqu’à ce qu’elle devienne elle-même écrivaine au cours de son adolescence. Très prolifique, de très nombreuses œuvres portent son nom et ont été diffusées parmi l’élite lettrée du royaume.

Ses parents l’avaient presque oublié, au point qu’elle n’était qu’un fantôme sortant parfois de sa chambre.
Lassé à ses vingt-un ans, ils arrangèrent plusieurs rencontres avec de frais nobles du royaume, sans succès. Le romantisme de Solen avait pris le pas sur la réalité, l’amenant à des exigences hors d’atteinte.

Mais excédés, ils finirent par accepter la meilleure offre sans son accord, la marier à un bel homme avec qui pourtant aucune passion n’était et ne sera partagée. Cependant, dans son infirme générosité, il lui permettait de continuer d’écrire jour et nuit.
Elle ne rêvait que de sortir de sa prison dorée… Jusqu’à ce que le coup de foudre la frappe. Un amour interdit, à sens unique pour un domestique. Il subissait sa passion alors qu’elle se convainquait de la réciprocité de ses sentiments.
Mené par sa vision extrême, par son esprit malsain, elle l’enferma pour éviter sa fuite. Malheureux, acculé, le pauvre homme finira par se donner la mort, provoquant le chagrin inconsolable de Solen. Elle tentera de le suivre mais son mari, épris d’elle, l’en empêchera.
Il ira jusqu’à lui passer le moindre de ses caprices, chacune de ses folies, n’attendant qu’une chose : que le regard de sa femme se porte sur lui. Ce qui n’arrivera jamais. Comme acquis, Solen n’y portera aucun intérêt.

Aujourd'hui, remise de la mort de son premier amour, ses yeux se portent sur un autre, le premier qui lui donnera un temps soit peu d’affection. Pauvre malheureux, qui connaîtra peut-être un sort bien plus effroyable.

Si elle a autrefois été une dame de la cour de Sanguis, noble et bien élevée, courtisane et même maîtresse de Feu le Roi, Calypso s'est lassée de sa vie. Alors qu'elle voulait changer d'ambition, sa famille a préféré la renier. Si elle n'était pas la parfaite dame qu'ils voulaient, alors ils préféraient ne pas avoir d'enfants. Ainsi, elle a abandonne son nom, et se fait désormais appeler Calypso sur les routes. Juste Calypso.

Se découvrant un don pour les lames, elle fit bientôt la rencontre de quelques âmes solitaires, à qui elle se lia d'amitié. Bientôt, ils partageaient la même route, le même but
Seul l'argent fait briller ses yeux, et la promesse de quelques aventures époustouflantes et incroyables. Elle aime la violence, le sang, les injures des hommes. Elle aime se sentir vivre.

Petits points :

- Elle ne dit jamais non à un peu de confort. Parfois ses vieilles habitudes reviennent.
- Toutes ses armes portent des noms.
- Elle n'a encore jamais pris d'esclave officiel depuis qu'elle a changé de vie.

Raquel vient d’une des grandes familles de Sanguis, réputée pour fournir les meilleurs gardes. Elle a perdu sa mère alors qu’elle était enfant. Élevé par son père comme un garçon manqué, elle excelle à l’épée et aux dagues. Elle embrasse cette carrière avec fierté. Son enfance a été bercé de politique et elle vise les plus hauts postes de la garde. (Des grandes lignes tout à fait modifiable.)

Dans l'intimité, elle manque de confiance en elle.

Née à Nölkyr, Ceinlyn n'a jamais apprécié le climat des monts. Rien de moins étonnant pour son espèce. De plus, le manque de verdure l'ennuyait profondément. Enfant au caractère affirmé depuis qu'elle est en âge de parler, elle ne s'est jamais laissée marcher sur les pieds par qui que ce soit. Et c'est sans doute ce qui aura séduit le seigneur des monts le temps d'une nuit. Ou plusieurs. Qui sait ? Tout ce qu'on en sait, c'est que cette relation ne l'aura pas empêché d'envoyer balader sa famille et tous les autres nobles en partant vivre ailleurs.

Zeneathys lui apportait tout ce dont elle rêvait. Nature et chaleur. Aussi, elle s'installa là-bas. Jusqu'à ce qu'elle découvre sa grossesse. Une fois la naissance effectuée, elle repartir dans les contrées glacées pour donner son bâtard au Seigneur, le contraignant à le reconnaître et à l'éduquer. Puis elle repartit, revoyant de temps en temps son enfant, qu'elle aime plus que tout, mais disons les choses clairement ; elle n'avait pas le temps de s’embarrasser d'un bambin.

Officiellement botaniste, elle est en réalité une véritable génie lorsqu'il s'agit de la préparation de poisons mortels et pratiquement indétectables. Elle seule possède les recettes et les antidotes à ses préparations qu'elle fait payer cher. Très cher

Grand amoureux de la forêt, admirateur inconditionnel de son seigneur, sa vocation lui est apparue comme une véritable mission : protéger la forêt des criminels et braconniers.

Ses parents l’ont encouragé à suivre son chemin, sans lui poser le moindre obstacle. Pauvres, sans-titre, voir leur unique fils se dévouer à sa passion suffit à faire leur fierté.

A ses dix-huit ans, il s’engagea, sans jamais le regretter. Cependant, il nourrit secrètement un rêve : rencontrer un jour Devlin Mawfire, véritable idole, vénéré telle une divinité par le jeune aventurier.
Peu intéressé par les plaisirs charnels, personne n’a réussi jusqu’ici à le séduire. Peut-être se réserve-t-il pour la bonne personne ou son seigneur ? Ou n'a-t-il simplement aucune envie de s’unir ? C’est un véritable mystère.

A la naissance, sa mère fut promise à un autre, noble, à l’âge avancé. Sa majorité arriva, le mariage malheureux eut lieu. Ehmat naquit quelques années plus tard, d’une relation extraconjugale. Il fut tout de même reconnu, nommé héritier de l’importante fortune et entreprise de la famille. Cependant, sa mère fut répudiée. Il la hait pour son abandon.

Bien vite, il comprit qu’être le parfait héritier était le meilleur moyen d’obtenir une vie facile. Cependant, le savoir ne l'intéressait pas ; il rejetait sa préceptrice et cousine pour aller  courtiser les jolies domestiques de la demeure.

Son père décida de le marier à ses vingt-huit ans. Sa femme subit ses très nombreuses infidélités mais aussi sa possessivité extrême, comme chaque femme qui un jour, passa dans son lit.

Il alla plus loin avec elle. Il l'enferme dans une cage dorée, pour éviter toute trahison. Elle décéda en couche, lors de la naissance de leur troisième enfant.
Satisfait, avec une progéniture prometteuse, Ehmat ne chercha un second mariage. Au contraire, un intérêt grandissant pour le culte de Naakrim le poussa à se convertir à la sublime déesse.

Cousin de Sessile, il a été un enfant pénible et désintéressé de l’apprentissage. Elle a souffert pour lui faire entrer quelques connaissances dans son étroit cerveau. Ils n’ont rien en commun, ne s'apprécient guère.
Il a croisé, plus tard, la route d’Asdis. Ils partagent une histoire aussi passionnelle que mouvementée. Encore aujourd’hui, le prêtre s’amuse à la tourmenter.

Mère aimante, père absent. Ce dernier n’a même pas désiré le reconnaître ; il le croise à peine à de rares occasions. Tant mieux.Tout les oppose ; rien ne les rapproche. Nivan ne porte aucun intérêt pour son paternel, il n’apprécie que sa mère, douce et aimante femme, à l’amour inconditionnel pour sa progéniture. A ses côtés et celle de son aîné, il a pu obtenir une enfance heureuse et agréable, entre les murs du Temple où elle officie.
A deux pas du palais de son bruyant grand-père. Dont il espère ne jamais s’attirer les foudres au vu de son incapacité à voler, après avoir été jeté d’un promontoire.

Vers le milieu de son adolescence, le jeune homme a commencé à s’intéresser à la mort. A l’opposé des préoccupations de sa génitrice, cette dernière ne l’a jamais rejeté pour autant. Encouragé à suivre son cœur, il a fini par devenir embaumeur et fossoyeur, multipliant les rôles, dans un cimetière manquant cruellement de main d'œuvre au vu des humeurs de son seigneur.

- Le destin a fait qu’il porte le même nom que lui. Ironie qui le pèse parfois.
- Il est l’enfant d’Asdis et Caleb. Si ce dernier ne l’a reconnu, il a tout de même pu connaître sa grand-mère paternelle. Une femme adorable répondant au doux prénom de Ceinlyn. Il apprécie aussi le compagnon de son père : Duncan, bien qu’il n’est jusqu’ici jamais eu l’occasion de le côtoyer réellement.
- A l’opposé de son père, de part l’éducation de sa mère, il est devenu un homme doux et calme. Véritable gentleman avec les femmes. Il respecte chacun, bien que Nivan soit souvent mal vu à cause de son métier. S'occuper des corps après que Maahfaerak leur ait donné la mort n'est pas toujours simple.

Bien qu'elle soit née dans une famille aisée, ses parents tous les deux commerçants, avaient de plus grandes ambitions. Ils arrangèrent une mariage pour leur fille avec un jeune homme d'une caste sociale supérieure à la leur. C'est ainsi que Marjari fut éduquée, en future épouse obéissante.

Si enfant elle se contentait de respecter la volonté de ses parents, en grandissant, son caractère s'affirma. Elle comprenait de moins en moins ce qu'on cherchait à lui imposer. Malgré tout, elle se plia aux directives. Encore et toujours. Jusqu'au jour du mariage et même ensuite. Mais elle demeurait malheureuse dans cette union.

Rapidement accusée d'adultère, elle rechercha la protection au sein du temple de Nahkriin pour échapper aux représailles de sa famille et belle-famille réunies dans la colère de la voir ainsi oser leur tenir tête à sa manière.

Parmi les disciples de Nahkriin, la jeune femme trouva sa place. Séductrice, promise aux plus belles orgies, elle pouvait enfin laisser libre court à ses envies. Ne plus demeurer enfermée dans le carcan de bonne épouse qu'on cherchait à lui imposer. Elle s'épanouit à sa manière, jusqu'à devenir elle-même une prêtresse.

Sa réputation gagnant en notoriété, elle ne doutait plus de pouvoir séduire n'importe quelle personne de son choix. Son égo fut sérieusement mis à mal quand elle se heurta à l'impassibilité du premier conseiller de Kael. Voir Aguerel refuser ses avances la plongea dans une rage folle, à tel point qu'elle en appella à la déesse de venger son honneur.

De sa vengeance, Marjari n'eut que des visions en rêve. Celles d'un garçon roux, devenu l'objet de la déesse. L'exutoire à sa rancoeur. Pour autant, elle ne sait rien de ce garçon, supposant simplement son lien avec Aguerel pour avoir été choisi par Nahkriin. La jeune femme se promet un jour de saisir l'occasion de retrouver le garçon en question. Pour s'assurer que sa requête ait été exaucée et tourmenter personnellement le garçon.