Bâtarde de Nathae et d'un esclave de Vorkaes, l'enfant n'a jamais été reconnu. A la suite d'une grossesse dissimulée, elle fût renvoyée à son père, qui l'éduqua quelques années en compagnie d'une autre femme. Puis la bâtarde fût délaissée. Paria dès son plus jeune âge à cause de son sang-mêlé, elle fut mise également rejetée pour ses autres dons.

Elle entendait les morts disait-elle, et pouvait déceler les énergies, positives ou négatives émanant d'un lieu, d'une personne. Dotée d'une vue peu fiable, elle avait appris à se débrouiller autrement.

Aeschyn vit à l'écart de tous. Certains viennent solliciter son aide, d'autres l'évitent. On ne peut cependant pas lui enlever cette aura mystique qui émane d'elle. Peut-être les dieux l'aiment-ils, à leur manière.

Petits points :

- Sa renommée est connue, mais ignorée par beaucoup.
- Puisqu'elle n'est pas une enfant reconnue, elle préfère vivre loin de tous, pour ne pas avoir à souffrir de leur ignorance.
- Sa vue se détériore au fil des ans.

Batarde du feu Roi, elle n'a pas été reconnu mais se fiche bien de ce point. Personne ne sait vraiment qui elle est, et qui est son géniteur. Ayant grandi à Nolkyr, proche de sa mère, elle quitta bien vite le nid familial pour s’enrôler dans des affaires louches. Elle découvrit les vices des nobles, leurs secrets, et les exploita pour monter sa propre affaire.

Au quatre coins de Gafaeld, on connait ses soirées extravagantes, pourtant, personne n'a pu mettre la main sur elle. Insaisissable, c'est un véritable fantôme. Elle a bien trop de protecteurs pour se faire balancer à la justice.

Pendant ces fameuses soirées, elle se charge de revendre la drogue fournie par les loups écarlates.

Petits points :

- Elle a de nombreux vices.
- Un certain intérêt pour la politique.
- Néanmoins elle ne consomme jamais à outrance.

Bâtarde de Devlin (Reconnue ou non, il convient de voir avec la joueuse si vous voulez guider l'histoire dans un autre sens), elle a toujours été plongée dans la chasse. Sa mère était la domestique d'un maître chasseur, qui heureusement, plus intéressé par les hommes, n'avait pas mal pris la grossesse de sa servante. Il se prit d'affection pour l'enfant et lui appris de nombreuses choses dont elle se sert aujourd'hui dans son métier.

Plus tard, lassée par la chasse d'animaux, elle trouva du plaisir dans celle à l'homme. Bien plus intelligent, fourbe, mauvais, elle se complaît à attraper les criminels. Jamais sans récompenses cela dit. Ce n'est pas pour la gloire qu'elle travaille, mais pour offrir à sa maternelle et celui qui s'est occupé d'elle une vie confortable.

Petits points :

- La traque, c'est sa vie entière, c'est excitant, palpitant. C'est une femme qui aime se mettre sous pression, savoir sa vie en jeu.
- Elle aime se battre.
- Tient extrêmement bien l'alcool.

Née d’une union hasardeuse entre une maîtresse et Devlin, le seigneur de la forêt, Indra n’a jamais connu son père. Élevée au rang de maîtresse de par son animal, sa mère a décidé de lui cacher son sang-mêlé, lui évitant une enfance compliquée et de nombreuses déconvenues.

Elle n’apprendra que sur le lit de mort de cette dernière l’identité de son géniteur, il y a quelques années.
(A vous de voir si elle tente de l’approcher ou non).

Son enfance fut ainsi sauvée, bien que l’argent manqua. Sa mère ne possédait aucun titre de noblesse, aucune fortune. Certains mois, la faim fut difficile à combattre. Ce manque l’obsèda pendant l’ensemble de son existence. Elle se promit, à chaque fois, de ne jamais manquer de rien, une fois adulte.

Elle s’orienta dans une direction pour le moins surprenante, en devenant entremetteuse, à Sanguis. Son apparence décalée fut largement appréciée et lui amena une clientèle. De plus, avec les années, son réseau de connaissances n'avait de cesse de s’accroître. Pour petit à petit, lui permettre de s’imposer dans ce domaine.

Si elle n’aime guère les gens, on peut lui reconnaître un certain talent en la matière.

Proche de son argent, la petite fortune amassée est gardée jalousement ; elle dépense de manière très précise, pour des besoins primaires, se contentant d’un mode de vie léger. Sans esclave, sans propriété luxueuse. Elle se plaint ainsi, loin de la misère qui a marqué ses premières années.

Toutefois, si Indra ne recèle que peu d’échecs, elle n'arrive pas à se trouver de mari, à ressentir un amour passionné. Ses rencontres la désintéressent, l’ennuie alors qu’elle ne rêve que d’une relation intense.

Fille de Baragund, demi-sœur de Zéphyr, Dev, Morl et Dräven.
Reconnu par son père, sous la pression de son grand-père, Astrid n’a jamais réellement connu le dragon, comme ses autres bâtards. Absent, il ne s’est présenté comme une figure paternelle.
Mais cette dernière ne lui a jamais manqué. Les affaires des dragons n’ont jamais eu le don de l’intéresser.
Ainsi, en paix, recluse dans les montagnes enneigées, elle a vécu en paix avec sa mère.

Chasseuse accomplie dès son plus jeune âge, ses talents de guerrière ont été très vite remarqués ce qui l’a conduit à servir pendant un temps en tant que protectrice des monts, à la frontière du monde connu, dans ses immenses tours de guet qui s’élève pour les protéger des terres abandonnées.

A la recherche d’excitation, Astrid ne l'a pas trouvé. Sur le papier, le travail semblait exaltant. En réalité, ce sont des longues journées d’ennui qui n’ont eu de cesse de se succéder. Lui permettant, en de très rares occasions, de se divertir.

Ainsi, une nouvelle possibilité s’est envisagée : Sombrael. Avec l’accord de son grand-père, alors seigneur de ses terres, elle rejoint les terres maudites. Ils ne crachent jamais sur plus de main d'œuvre.
Là-bas, ses rêves se sont réalisés. Elle y a trouvé sa place et des compagnons d'armes, sympathisant avec la garde personnelle du dragon, dont la cheffe de l’époque, Asena.

Plus tard, quand celle-ci atteindra l’âge adulte, elle rencontrera sa demi-sœur, destinée à succéder au seigneur actuel, Zéphyr. Si presque tous les opposent, les deux femmes s’entendent à merveille, bâtissant une solide amitié - et peut-être plus -.

Lorsqu’elle prendra la suite, aux commandes de l’île, avec Astrid et quelques érudits encore présents, elles créeront une véritable ménagerie, regroupant les créatures les plus féroces du continent.
Ce projet met presque vingt ans à se réaliser, devenant une véritable attraction sous la garde de la bâtarde. De plus, après quelques années de répit, il s’accompagne d’une arène, vouée à divertir les rares habitants et prisonniers de l’île.

Petits détails :
- Astrid a la charge complète de la ménagerie : elle nourrit les bêtes, supervise le nettoyage des cages et les tentatives de reproduction ainsi que les utilisations dans l’arène.
- Elle ne rate jamais une occasion d’aller chasser ou de combattre dans l’arène, que ce soit contre des humains ou des bêtes.
- La bâtarde s’entend toujours aussi bien avec la seigneuresse ; pour rien au monde, elle irait vivre ailleurs. Les détails de leur relation sont discutables !
- Elle est toujours en contact avec Asena et ne perd jamais l’opportunité de s’enivrer avec les jumeaux.
- Ses cheveux sont extrêmement longs mais toujours attachés méticuleusement au moment de combattre. Elle porte la plupart du temps des habits sans forme, lui donnant un aspect androgyne.

Esmayl est un bâtard reconnu/non reconnu (au choix) de (au choix). Malgré son statut de bâtard, il a appris à se faire apprécier. Relativement doux de nature, il n'aura jamais cherché à s'élever, non, lui ce qui l'intéresse c'est la découverte, les sciences, la nature. Acquérir plus de savoir, voilà son unique but. Il ne manifeste que peu d'intérêt pour les conflits. Fervent partisan de la paix, c'est un petit génie qui ne le montre pas forcément. Il aime les autres, le monde, la vie.

Sa mère lionne lui aura donné une belle enfance, après tout, bien qu'il soit un bâtard, il en gardait une part de dragon. Éduqué comme un maître, Esmayl aura quitté le nid familial aux alentours de ses 30 ans pour consacrer sa vie à ses passions. Sa famille se trouve à Sanguis.

Reste de l'enfance/histoire au choix.

- La famille de sa mère est l'une des plus anciennes de Sanguis.
- Il lui a souvent été demandé de venir au palais pour étudier des espèces, plantes, et cetera.

Fils préféré de Kael sans qu'on ne l'explique pourquoi, son père a immédiatement souhaité le reconnaître. L'enfant aura grandi avec sa mère, dans le palais de son père. Il a eu une éducation digne de ce nom, comme s'il faisait réellement parti de la famille Mawfire.

Il aura d'ailleurs eu la chance de rencontrer, dans ses jeunes années, les autres dragons.

- A une véritable soif d'apprendre
- Est respecté des autres nobles
- Peut totalement avoir des vices cachés, alliances et cetera. Personnage exploitable.

Reste de l'enfance/histoire/ressenti vis-à-vis de son père libre.

A l'instar de son cadet, Nivan, Sellan est un homme calme, ayant davantage hérité du tempérament de sa mère que du caractère tumultueux de son père. Froid, presque aussi glacial que ses contrées natales, taciturne et solitaire, il apprécie voyager en silence, prendre le temps d’admirer la beauté des paysages.
Il ne s’ouvre que peu, surtout en présence de ses proches.

Il a été, comme son demi-frère, choyé par sa mère bien qu’il a plus rapidement pris son indépendance, vers ses dix-sept ans. Curieux du monde.

Il s’entend plutôt bien avec son père, Mörlwen, à qu'il a souvent rendu visite. Son palais n’étant qu’à deux pas, du temps où officie sa génitrice. Pourtant, le jeune homme le trouve particulièrement bruyant et excessif. Dans ses décisions, dans sa manière d’être. Si le dragon est plutôt explosif, l’on a jamais vu son bâtard s’énerver. Même dans des situations complexes et dégradantes. Peut-être cette différence nette a précipité son départ mais elle ne l’empêche d’apprécier chaque retour à Nölkyr.

Excellent combattant, il a dévoilé de nombreuses qualités et une affinité et un intérêt pour l’épée dès ses jeunes années. Pourtant, au quotidien, Sellan ne les met que très peu en pratique, jamais pour son propre compte ; il aspire à un but plus grand, plus juste.
A l’exemple de sa mère, il désire apporter du bonheur autour de lui.

- Il est le fils de Mörlwen et Asdis. Le demi-frère aîné de Nivan. Ils ont été élevés ensemble, par leur mère et sont réellement proches. La différence d’âge minime -pour des maîtres- a accentué cette entente.
- Personne n'a jamais réussi à l'énerver. Sellan ne répond aux provocations et injures que par un regard méprisant.

Bâtard de Kaël, né d’une nuit hasardeuse que le dragon a dû oublier depuis longtemps.
Non-reconnue, sa mère est morte en couche. Seule sa tante savait la vérité et ne le lui a revélé que sur son lit de mort, il y a quelques mois. Après tant d'années, Karkan n’a pas vu l’intérêt de se manifester.

Fasciné depuis toujours par la prestance du dieu de la guerre, il a bien vite rejoint ses rangs. Impulsif et téméraire, Karkan agit toujours avant même de réfléchir. Mais en reste un loyal et dévoué serviteur, prêt à se sacrifier pour sa gloire.
Il est aussi un chasseur expérimenté.

Plutôt brusque, manquant cruellement de manière, Karkan reste un homme relativement bon. Un peu égoïste sur les bords.

Il semble avoir une très grande attirance et légère obsession pour les rousses, qu’il ne s’explique pas.